L'hydre à deux corps

Portée sur les fonts baptismaux en Espagne, l'armée clandestine se divise en deux unités : l'OAS-Algérie, structurée, commandée, bien implantée dans la population européenne et disposant de moyens financiers et d'armes. Et l'OAS-Métro, au recrutement beaucoup plus disparate et dont le chef lui-même est contesté.

L'un s'appelle Pierre Lagaillarde, l'autre Jean-Jacques Susini. Tous deux ont de nombreux points communs. L'un comme l'autre ont été successivement président de l'Association générale des étudiants d'Algérie. L'un comme l'autre ont pris part au 13 mai 1958. L'un comme l'autre, inculpés dans le procès de la semaine des Barricades janvier 1960, ont profité, le 16 novembre 1960, de leur mise en liberté provisoire par le tribunal des forces armées pour s'enfuir en Espagne le 5 décembre. Et bien évidemment, tous deux partagent la même volonté de voir l'Algérie demeurer française.

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