L'honneur perdu des Japonais

Radio Tôkyô le reconnaît : pratiquement tous les êtres vivants d'Hiroshima ont été « brûlés vifs ». Quelques mois plus tôt, le raid sur la capitale a fait près de 100 000 morts. Mais que dire des 20 millions de civils victimes de l'occupation nippone en Asie et en Océanie !

Le Japon conserve le triste privilège d'être le seul pays à avoir connu le feu nucléaire : Hiroshima le 6 août 1945, Nagasaki le 9 août. Le nombre de morts dans le premier cas quelque 140 000 fut à peu près le double du second, où la bombe « manqua » de plusieurs kilomètres le centre-ville et la zone portuaire visés. On sait l'horreur subie : gazéification à proximité de l'épicentre, souffle dévastateur et combustions spontanées un peu plus loin, irradiation mortelle, rapidement ou à petit feu, jusqu'à plusieurs kilomètres du point d'impact. Le 14 août, l'empereur Hirohito enregistrait son discours annonçant la capitulation sans condition du pays.

[...]
Pour lire l’intégralité de cet article
EN REGARDANT LA PUBLICITÉ D'UNE MARQUE

Newsletter subscription form block

Inscrivez-vous à notre newsletter