L'esprit d'Avignon

La veuve de Paul Puaux, ancien bras droit de Jean Vilar - à qui il a succédé à la tête du Festival en 1971 - nous livre ses impressions sur le célèbre festival d'art dramatique.

Historia : Votre mari a su « continuer », comme il disait, l'aventure du Festival d'Avignon en restant fidèle à l'esprit de son créateur. Quelle était cette éthique ?

Melly Puaux : « Le théâtre populaire est celui qui fait confiance à l'homme », écrit Roland Barthes. Cette phrase résume l'éthique de Jean Vilar, qui souhaitait un théâtre s'adressant à tous, dans le respect mutuel entre les artistes et un public issu de toutes les classes de la société, pour une leçon divertissante et exigeante qui rende heureux et intelligent.

H : Il est important de noter que, pour la première fois depuis sa création, un metteur en scène est à la tête du Festival. Heureux événement ?

M. P. : Tout dépend de la sensibilité de cet artiste, de ce qu'il veut dire au public. Il doit rendre à cette manifestation sa vocation de lieu de partage et préserver la magie du spectacle.

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