Les Vacances au bord de la mer

Les congés se démocratisent. Encore faut-il avoir les moyens d'en profiter...

LES DEUX BOUTS

« On allait au bord de la mer/Avec mon père, ma soeur, ma mère/On regardait les autres gens/Comme ils dépensaient leur argent/Nous, il fallait faire attention/Quand on avait payé le prix d'une location/Il ne nous restait pas grand-chose. » Le premier couplet des Vacances au bord de la mer, de Michel Jonasz, raconte une certaine mélancolie des Trente Glorieuses. À l'aube des années 1950, une famille d'origine juive hongroise installée en région parisienne prend le bon air et le soleil marin pendant l'été. Ce n'est plus l'imagerie des tentes et des vélos des ouvriers propre à la période des premiers congés payés du Front populaire. La France que chante Michel Jonasz est celle de ces millions de familles qui peinent à joindre les deux bouts et qui pensent toute l'année aux deux semaines de vacances qu'octroie la loi aux salariés - la troisième semaine de congés payés n'arrivera qu'en 1956.

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