Les toilettes des fêtes impériales à Paris
On ne saurait imaginer les femmes du Second Empire sans leurs crinolines, se préparant aux tourbillons du bal impérial sur les toiles de Winterhalter, s'en reposant dans des canapés capitonnés sur celles d'Ingres ou cueillant des fleurs sur celles de Monet. La crinoline, héritière du vertugadin de la Renaissance et des robes à paniers du XVIIIe siècle, est déjà présente sous la monarchie de Juillet. Mais la fascination de l'impératrice Eugénie pour la reine Marie-Antoinette et la modernisation des techniques de fabrication - carcasses métalliques très légères et mécanisation des métiers permettant de produire des métrages importants de tissus - vont l'imposer à la Cour comme à la ville.