Les Sochaliens se serrent les coudes
Après le raid de la mi-juillet 1943 contre Peugeot, 900 impacts de bombes sont relevés, à l'est des usines. Les cités ouvrières ont subi de lourdes destructions.
Le 16 juillet, Jean-Pierre Peugeot, Ernest Mattern et le préfet visitent les blessés à l'hôpital de Montbéliard puis vont saluer les dépouilles des victimes. Une garde est formée par les équipes de Peugeot pour veiller les morts. Selon une note de la sous-préfecture de Montbéliard du 18 décembre 1943, le bombardement a causé la mort de 120 personnes ; on compte 250 blessés ; et 1 225 cartes de sinistrés ont été attribuées, représentant plus de 3 000 personnes. Les membres du personnel sont concernés au premier chef. Parmi eux, François Simon, chef d'atelier, mort avec sa femme et dont la fille, employée à l'usine de carrosserie, décédera un peu plus tard. Le bilan est aussi matériel : plus de 400 immeubles sont détruits.