Les sceptiques ont voix au chapitre

L'élite intellectuelle et scientifique du siècle des Lumières exprime une certaine prudence à l'égard de l'autre monde. Certains même le réfutent radicalement.

L'espérance du salut dans un céleste paradis ou la certitude de la damnation dans un éternel enfer sont encore des données irréfutables pour la majorité des hommes et des femmes de l'époque des Lumières. Les philosophes et les scientifiques, eux, sont davantage préoccupés par la véracité historique des textes sacrés que par des tourments eschatologiques. Déjà, à la fin du XVIIe siècle, la bataille commençait avec le philosophe rationaliste hollandais, Spinoza, dont le Traité théologico-politique fut une entreprise de démolition du christianisme d'une telle violence qu'elle entraîna même l'hostilité de ceux qui étaient prêts à le suivre. Ce fut le cas de Pierre Bayle, l'auteur du Dictionnaire historique et critique , qui fustigeait l'invention de l'enfer au nom de la bonté de Dieu.

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