Les salons à l'école des femmes

Lasses d'étre traitées comme des objets de jouissance, les dames de qualité montrent qu'elles ont aussi de l'esprit. Nombre de grands écrivains font leurs premières armes dans les cercles qu'elles animent. D'autres, dont Molière, les tournent en ridicule.

Les cours d'amour du Moyen Age ou les cercles de la Renaissance ont été dominés par des femmes : Aliénor d'Aquitaine, Marguerite d'Angouléme ou Marguerite de Valois. Mais ces foyers de culture étaient liés à  la position souveraine ou princière de ces dames et ne s'ouvraient qu'à  une élite sociale et intellectuelle très étroite. A la fin du XVIe siècle, apparaissent de nouvelles formes de sociabilité qui portent alors le nom de " cercles ", de " ronds ", de " compagnies " ou de " sociétés " et qui présentent déjà  les caractéristiques de ce qu'on appellera les " salons " à  la fin du XVIIIe siècle. Lieux de réunions mondaines, artistiques et littéraires, ils sont indépendants de la Cour et animés par des femmes de la noblesse ou de la haute bourgeoisie qui en définissent elles-mémes les centres d'intérét et en régissent le recrutement.

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