LES RELATIONS FRANCE-LIBYE

1969 : LA FRANCE N'A PAS DE PÉTROLE, MAIS ELLE A DES AVIONS DE CHASSE. À L'INVERSE DE LA LIBYE DE MOUAMMAR KADHAFI... CET ÉCHANGE DE BONS PROCÉDÉS N'EST PAS DU GOÛT DES ÉTATS-UNIS NI D'ISRAËL - UN AUTRE CLIENT, FRAPPÉ D'EMBARGO CELUI-LÀ, ET ENCORE SOUS LE CHOC DE LA GUERRE DES SIX-JOURS... UN IMBROGLIO QUI SENT LA POUDRE !

Dans la nuit de Noël 1969, cinq vedettes quittent en secret le port de Cherbourg. C'est ainsi que commence la plus rocambolesque des affaires qui ont opposé la France à Israël à la suite de la guerre des Six-Jours. Tout concourt à en faire un incident spectaculaire. Le moment : la nuit de Noël. L'objet du délit : des vedettes, qui sont en fait des canonnières rapides et de redoutables lance-missiles. Le mystère : comment ces bateaux, vendus à Israël mais retenus à quai par décision présidentielle, ont-elles disparu sans éveiller les soupçons ? On sait que, à la suite du déclenchement de la guerre des Six-Jours par Israël, le général de Gaulle avait imposé, le 5 juin 1967, un embargo à destination des pays du champ de bataille, mesure qui frappait surtout Israël, principal client de la France, en particulier pour les ventes d'avions.

[...]
Pour lire l’intégralité de cet article
EN REGARDANT LA PUBLICITÉ D'UNE MARQUE

Newsletter subscription form block

Inscrivez-vous à notre newsletter