LES MACARONS DE NANCY

Au XVIIe siècle, deux soeurs, lassées par la cantine du couvent, mijotent une riposte sucrée. La gourmandise, péché mignon !

Voilà une friandise qui se décline en diverses variantes selon les régions. À Nancy, elle se présente sous la forme d'un palet brun clair, craquelé, dur à l'extérieur et tendre à l'intérieur. Le macaron de Nancy est une histoire de bonnes femmes, ou plutôt de bonnes soeurs. Catherine de Vaudémont, fille du duc Charles III de Lorraine et de Claude de France, a la vocation religieuse. Elle se retrouve à la tête de la très prestigieuse abbaye de Remiremont, fondée en 620 par saint Romaric, qui regroupe une cinquantaine de chanoinesses nobles. Leur habit gris perlé, garni de fourrure, et leur mantille blanche sont le signe de leur puissance et de la souplesse de leur règle. Face à ce relâchement, la pieuse Catherine de Vaudémont fonde en 1625, à Nancy, capitale du duché, l'abbaye Notre-Dame-de-la-Consolation, dont l'église donne sur la rue Saint-Dizier. Dans cet établissement, la consommation de viande est prohibée. Les religieuses agrémentent leur quotidien avec des recettes sucrées.

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