Les dix merveilles de Chine

C'était la première semaine de janvier de l'année 1971. J'avais vingt ans et je venais de réussir le concours de conservateur des musées nationaux. Achevant une licence de chinois, j'avais été affecté au musée Guimet. Cet établissement était loin, à cette époque, de ressembler à ce qu'il est devenu aujourd'hui, depuis sa rénovation. De très nombreux objets étaient entassés dans les réserves de ses caves, où des caisses jamais ouvertes renfermaient le résultat de campagnes de fouilles des archéologues français au Cambodge ou en Afghanistan.

A peine installé dans un bureau, je décidai d'aller faire un tour dans les salles. Et c'est là, au premier étage, consacré aux jades et aux bronzes archaïques chinois, que je tombai en arrêt devant un immense disque de jade « Bi », dont la pierre sombre pigmentée de minuscules particules jaunes et blanches faisait penser à la photo d'un ciel étoilé prise par un télescope.

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