Les Confessions de Constanze Mozart

Etonnant, détonant et déchirant, ce journal apocryphe ne nous épargne aucun des problèmes ovariens, utérins, gastriques ou de transit de sa rédactrice, et décrit avec une précision brutale les corps torturés par la maladie et plus encore par les médecins. C'est Mozart qu'on assassine ! diront certains qui n'ont pas lu la correspondance du susdit génie, réputé pour ses pets et contrepèteries et pour ses farces scatologiques. Cependant, le parti pris de la romancière, s'il n'est pas sans risque pour le lecteur souvent au bord de la nausée, va bien au-delà  de la bouffonnerie. Appuyé sur une documentation très riche dont témoigne l'appareil des notes et des annexes, l'ouvrage propose une reconstitution très concrète de la vie quotidienne dans les villes autrichiennes de la fin du XVIIIe siècle. Le contraste du luxe et de la misère des corps est saisissant.

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