LES CHEVALERESSES PRENNENT LES ARMES
La littérature médiévale célèbre les « belles guerrières ». Et dans la vie réelle, portées par la foi ou l'amour, certaines femmes d'exception dirigent réellement des armées ou se jettent dans les combats. L'exemple le plus fameux reste celui de Jeanne d'Arc.
Chevaleresse ou chevalière, ces deux mots sont utilisés au Moyen Âge. Non seulement pour désigner la femme d'un chevalier, mais aussi la cavalière qui combat à cheval. Se révèle ainsi un pan complètement oublié de l'histoire de la chevalerie, presque toujours conjuguée au masculin. S'il est vrai que dans l'Europe médiévale l'art de la guerre est considéré comme spécifiquement masculin, il n'est pas impossible de croiser, au détour des chroniques, des guerrières restées dans l'ombre de la figure emblématique de Jeanne d'Arc. Pour ces femmes italiennes, écossaises ou françaises, l'état de guerre permanent qui règne aux XIVe et XVe siècles entraîne l'absence des hommes - temporaire ou définitive - et... la nécessité d'agir par elles-mêmes.
JEANNE LA FLAMME BRÛLE POUR LA BRETAGNE