LES CARNETS INTIMES DE LOUIS II DE BAVIÈRE

Il était roi, donc, en principe, libre de vivre à sa guise. Et, de fait, il a donné la preuve qu'il était libre en choisissant pour amants, non de hauts personnages, des membres de sa cour, des (presque) égaux, mais au contraire, comme Verlaine, des paysans ou des valets. Wagner ? C'est bien le seul qu'il pouvait tenir pour un égal. En fut-il amoureux ? Il avait une passion pour sa musique et se faisait représenter pour lui seul ses opéras, dans le théâtre vide. Mais cette liaison resta « spirituelle » ; Louis II ne vécut cet amour que par procuration, s'il est vrai qu'à 16 ans, bouleversé par Lohengrin , il se fit déniaiser par le ténor qui chantait le premier rôle.

En guerre contre son instinct

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