Les ailes de la liberté rallient l'Armée rouge

Créées le 7 juillet 1940, les Forces aériennes françaises libres regroupent 3 000 pilotes. Parmi eux, les têtes brûlées du groupe de chasse Normandie-Niémen qui soutiennent les troupes de Staline face à l'Allemagne. L'ouvrage Hommes et femmes de la France libre, qui paraît chez Atlante éditions, rend hommage à tous ceux qui, comme eux, n'ont pas rendu les armes.

Dès l'invasion de l'Union soviétique par les troupes allemandes, en juin 1941, le général de Gaulle envisage d'envoyer des militaires de la France libre combattre sur le front de l'Est, aux côtés de l'Armée rouge. A condition que ces formations restent purement françaises et sous commandement français. Le projet est lancé. Le 25 février 1942, le colonel Valin, chef de l'état-major des Forces aériennes françaises libres FAFL à Londres, remet à la Mission militaire soviétique une note sur l'organisation du futur GC 3 groupe de chasse n° 3, avec une liste nominative du personnel qui le composera.

Mais il faut des mois de tergiversations, de revirements, de coups de gueule pour que, enfin ! le 29 novembre 1942, un premier détachement de pilotes volontaires français en tout 60 officiers, sous-officiers et soldats arrive à Ivanovo, la base d'entraînement qui leur est réservée, à 250 km au nord-est de Moscou.

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