Le "traité" de traite de Stanislas Foäche, du Havre

Par courrier de Saint-Domingue, ce fils d'armateur havrais donne à son aîné, Martin, quelques précieux conseils sur la manière d'affréter des navires, le choix des équipages, mais aussi sur la façon de sélectionner les esclaves et sur le prix à payer...

Si le XVIIIe siècle, et surtout la fin, voit la fortune des armateurs français, c'est grâce aux débouchés économiques extraordinaires qu'offrent, à l'époque, les colonies françaises. Les Antilles, mais également la Louisiane, et bien sûr le Canada, sont des sources de profit conséquentes pour les gens disposant d'un bon capital, et assez aventureux pour le risquer sur la mer. Certains armateurs ne font que du commerce transatlantique, dit en « droiture », d'autres choisissent la traite, enfin, les mieux organisés, pratiquent le commerce triangulaire « métropole-Afrique-colonies-métropole ».

La liberté de commercer avec les îles marque, en 1717, le véritable essor du Havre. La traite et le commerce triangulaire mobilisant des fonds importants, il est rare qu'un seul homme ou une seule maison d'armateur finance ces opérations.

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