Le siècle d'or de la dynastie Tokugawa
Le Japon se referme sur lui-même ; la paix règne. Le shogun en est l'homme fort. Une culture brillante émerge dans des cités prospères : peinture, poésie et théâtre se développent durablement.
Après la restauration de la dynastie Meiji en 1868, correspondant au recouvrement des pouvoirs de l'empereur, l'époque d'Edo 1603-1868 a plutôt mauvaise presse dans les sphères officielles. Pour que les réformes de Meiji puissent être acceptées, il faut que le monde d'Edo apparaisse comme appartenant à un passé révolu. On le qualifie bientôt de féodal en donnant à ce terme, le même sens péjoratif que les historiens occidentaux du XIXe siècle. Ce n'est qu'après la Seconde Guerre mondiale que l'on aura un regard plus serein sur la période. À la fin du XXe siècle, l'on vantera alors la « Pax Tokugawa ».