Le roi des Arvernes
Chassé une première fois de Gergovie, il lui faut prendre la ville d'assaut pour se faire enfin reconnaître par les siens, puis par la Gaule celtique. Voici comment.
Au moment où Vercingétorix entre dans l'Histoire, le temps où une grande partie de la Gaule accueillait César en allié ou en libérateur est révolu. Vercingétorix, jeune noble arverne, a, semble-t-il, soit servi volontairement sous César (cf. p. 27), soit accompagné le général romain comme otage - c'est-à-dire comme gage de la loyauté de son peuple aux Romains. Il y a appris l'art romain de la guerre, et cela lui sera très utile quand il les affrontera. Sans doute est-il alors plus à l'aise dans le camp de César qu'à Gergovie, la capitale du pays arverne gouvernée par une assemblée de notables où figure notamment son oncle paternel Gobannitio. Ces notables ont, quelques années auparavant, tué son père, Celtill (cf. p. 24). Le jeune homme est donc suspect à leurs yeux. Ils n'ont pas tort.