Méfions-nous des superlatifs. Au mieux, ils sont inutiles. Le « très vénérable », par exemple, n'apporte rien de plus que le simple qualificatif de « respectable ». Et ce, bien avant l'inflation actuelle du langage (il ne se passe pas trois jours sans qu'une télévision ou une radio ne qualifie un événement d'« historique »). Au pire, ces adjonctions sont suspectes, sinon de flagornerie triviale, du moins d'une certaine réécriture du passé.