Le hareng n'est plus ce qu'il était !

Le "roi des poissons" du Moyen Age est aujourd'hui boudé par les Français. A l'heure où Greenpeace alerte l'opinion sur la surconsommation de thon rouge en Méditerranée qui mettrait l'espèce en péril, le Syndicat national des saleurs-saurisseurs se mobilise en faveur du hareng. Réhabilitation ?

Dès le XIe siècle, la pêche au hareng - qui fait déjà l'objet de nombreux documents officiels - s'organise à partir des ports de la Manche, Honfleur, Fécamp, Saint-Valéry-en-Caux, Dieppe, Le Tréport, Etaples, Boulogne, Calais. En principe, la saison de pêche ou harengaison, s'ouvre le 1er octobre et se termine vers la mi-décembre. L'abondance de ce poisson en fait une denrée bon marché. Même le pauvre peut s'en nourrir. La livre-pesant de hareng vaut cinq fois moins cher que le lard. En période de disette, les aides alimentaires et les dons des oeuvres de charité, consistent souvent en des distributions de harengs. Les grandes villes, avec leur population d'artisans et de manoeuvres représentent d'importants marchés. Sans le hareng, la survie des populations les plus modestes du Moyen Age et de l'Ancien Régime aurait sans nul doute été encore plus difficile.

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