Le Foro italico

Au nord de Rome, cet ensemble sportif garde fière allure. Né de la décision du dictateur - qui, au passage, lui donne son nom jusqu'en 1945 -, ce devait être la fabrique de l'Homme nouveau.

Deux statues d'athlète s'étirent dans leurs niches surmontées des anneaux olympiques. Elles somnolent sous un soleil omnipotent, unique maître d'un ciel dont aucun nuage ne vient tacher l'azur. La tentation est forte de descendre de leur piédestal pour aller goûter l'ombre des platanes qui bordent le Tibre coulant paisiblement à quelques mètres. Par paresse ou sens du devoir, elles restent pourtant dans leur abri et montent la garde sur la façade de l'élégant bâtiment d'un profond rouge pompéien. À l'écart du coeur battant de la capitale, l'édifice n'en perçoit que les échos étouffés. Et la longue artère qui le sépare du fleuve n'est animée en semaine que par une faible circulation. L'édifice reprend vie lors d'événements sportifs et les jours de match de la Roma ou de la Lazio ; il draine alors des foules compactes de tifosis enthousiastes. Mais la quiétude sied mieux au Foro italico.

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