Ici, pas de jugement historique ou d'interprétation anachronique, seul est présent le récit d'une vie étonnante. Le second fils de François Ier n'était pas destiné à régner, il se comporta pourtant comme le dernier grand souverain de la Renaissance, et le fit savoir. Une vie étrange dans laquelle l'enfance et la psychologie sont absentes, tandis que les « horoscopes » et autres « pronostiques » des médecins abondent. La moindre entrée royale dans une ville fait l'objet d'un cérémonial raffiné et d'une diffusion nationale. Le roi a su mobiliser les ressources de la propagande pour se forger une image qui révèle la singularité du XVIe siècle et la grandeur d'un royaume bientôt déchiré par la guerre civile.

A. W.