Le chiffre de la semaine. 40

40 comme les quarante ours bruns recensés en 2018 dans les Pyrénées, selon un communiqué qui vient d’être publié par le ministère de la Transition écologique.

Quarante à comparer aux 47 comptabilisés en 2017. Toutefois le ministère prend soin de préciser que le chiffre actuel pourrait être revu à la hausse. En marge de son côté impressionnant et de sa place dans l’écosystème, d’où vient cette fascination pour l’ours ? Les spécialistes rappellent volontiers que la première statue (bien conservée) datant de la préhistoire – un objet en argile – représente un plantigrade. En termes de chronologie, l’ours des cavernes serait apparu il y a environ 32 000 ans. Certains préhistoriens envisagent même un culte de l’ours et font référence à cette découverte dans la grotte Chauvet (en Ardèche), à savoir un crâne d’ours posé sur un rocher comme s’il s’agissait d’un autel. Quant aux deux constellations – la Grande et la Petite Ours -, leur dénomination est le fruit d’épisodes mythologiques, après que la nymphe Callisto et son fils Arcas (fruit de ses amours avec Zeus) ont été transformés tous les deux en ours, subissant ainsi l’ire de la déesse de la chasse Artémis. Au Moyen Age aussi, l’ours était vénéré, notamment lors du passage des saisons. Décidée à interdire à ces rituels, l’Eglise entreprend alors de lui substituer le lion comme roi des animaux.
Frédéric de Monicault

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