Le chiffre de la semaine. 100

Comme le centenaire de l’Organisation internationale du travail (OIT). 

Un événement fêté cette semaine par plusieurs chefs d’Etat, dont Emmanuel Macron et Angela Merkel. Portée sur les fonts baptismaux en 1919, l’OIT s’inscrit dans le cadre du Traité de Versailles. Son credo : «Une paix universelle et durable ne peut être fondée que sur la base de la justice sociale.» En creux, il y a l’idée que l’amélioration de la condition ouvrière est indispensable à la concorde entre les peuples. Organisme politique à la base, l’OIT dispose d’un outil administratif avec le Bureau international du travail (BIT). Ses compétences sont transverses : entreprises, législation, syndicats….

L'OIT seule agence tripartite

En 1944, une réunion de la Conférence international du travail entérine la Déclaration de Philadelphie qui s’impose comme la Charte des buts et objectifs de l’OIT. Un an plus tard, l’Organisation devient tout simplement la première branche dédiée au sein de l’ONU. Depuis, d’autres institutions spécialisées sont apparues mais l’OIT reste la seule agence tripartite, avec des représentants à la fois des Etats, des employeurs et des travailleurs. Le siège du Bureau est situé à Genève, où travaillent plus de 2 500 personnes. Bien sûr, on pourra objecter que de nombreux pays ne respectent pas les droits élémentaires des travailleurs mais l’OIT reste la structure garante d’un certain nombre de principes – avec des conventions et des recommandations pour les faire respecter. 
Frédéric de Monicault

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