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Comme le nombre de kilomètres de routes secondaires concernées en France par la nouvelle limitation de vitesse, qui passe de 90 à 80 km à l’heure.

La décision prise par les pouvoirs publics est entrée en application dimanche 1er juillet. Les autorités n’ont pas manqué de faire savoir que les gendarmes seront particulièrement attentifs au respect d’une procédure visant à faire baisser le nombre d’accidents. Toutefois, dans un premier temps, l’accent sera mis davantage sur la pédagogie que sur la répression pure et simple. 

Contrairement aux idées reçues, l’histoire de la limitation de vitesse dans l’Hexagone est relativement récente. Il a fallu attendre ainsi jusqu’à l’automne 1974 pour voir la naissance d’un dispositif généralisé assignant un maximum de 130 km/h sur autoroute, 120 km/h sur les voies express et 90 km/h sur les voies secondaires. A noter que l’amélioration de la sécurité routière ne constitue pas la principale motivation de cette nouvelle réglementation : en 1974, le premier choc pétrolier se révèle dévastateur pour les économies occidentales et il s’agit en réduisant la vitesse de freiner la consommation de carburant.

Tous les pays n’ont pas adopté un dispositif contraignant en matière de limitation de vitesse. Reste que cet horizon a toujours été présent dans l’histoire de l’automobile. En France par exemple, dès la fin du XIXème siècle, la vitesse était limitée en agglomération à… 20 km/h. Les moteurs n’en étaient qu’à leurs balbutiements mais on se rendait bien compte de la nécessité de ne pas les pousser à fond. 
Frédéric de Monicault

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