
20 millions

Comme le nombre de visiteurs qui se rendent chaque année sur les sites français des deux guerres mondiales.
Un chiffre impressionnant qui atteste de l’engouement croissant pour le «tourisme de mémoire» : un bond de plus de 20% a été enregistré depuis 2014, date du début des commémorations de la Première guerre mondiale et du soixantième anniversaire du débarquement de Normandie. Sur ces 20 millions de visiteurs, la moitié environ sont étrangers. Sur la côte normande, la présence par vagues des citoyens américains est bien identifiée, mais les Allemands aussi alimentent ce tourisme de mémoire : à Verdun par exemple, où plus de 600 000 voyageurs se pressent chaque année, 50% environ des effectifs viennent d’outre-Rhin. S’agissant plus précisément de la Grande Guerre, les spécialistes rappellent volontiers qu’à Compiègne, le wagon qui scella la reddition allemande draine plus de 60 000 visiteurs par an. Derrière les lieux incontournables, il y aussi ces mille et un petits endroits mis en lumière par des associations, voire même des particuliers. Avec souvent un vrai sens de la muséographie car les touristes, d’où qu’ils soient, sont très exigeants sur la qualité des présentations.
Frédéric de Monicault