Le chemin de croix des paysans

Répondant à l'appel du pape Urbain II, mais plus encore à celui du prédicateur Pierre l'Ermite, les humbles délaissent leurs champs pour marcher vers Jérusalem. La plupart de ces petites gens, incontrôlables, seront massacrées en chemin.

En novembre 1095, à l'issue d'un concile tenu à Clermont, Urbain II, s'adressant à une foule constituée probablement des nobles de la région et de leurs vassaux, demande de venir en aide aux chrétiens des terres byzantines et de libérer le Saint-Sépulcre lire le texte de l'appel page 40 . Il ne faut pas craindre d'abandonner ses biens matériels car « le Christ l'ordonne ». Des précautions vont être prises pour éviter que les croisés ne soient spoliés de leurs propriétés : dans chaque diocèse, l'évêque est chargé de veiller à ce qu'à leur retour ils retrouvent leurs biens. Ceci vaut surtout pour les seigneurs. Il existe toutefois des paysans qui possèdent des terres en pleine propriété alleux, d'où leur nom d'alleutiers.

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