Le bruit, ennemi public n°1

En 2004, la politique de lutte contre le bruit est renforcée par une hausse des crédits publics, car les Français le mettent en téte des nuisances. Toutefois, les premières réactions à  ce fléau urbain s'expriment dès le XVIIIe siècle.

Apartir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, le refus du bruit de plus en plus net de la part des citadins se manifeste par la recherche croissante de lieux calmes au coeur méme des villes. A cette requéte de silence, les urbanistes et les autorités politiques du siècle des Lumières s'efforcent progressivement de répondre. Un des éléments clés de cette nouvelle politique d'aménagement urbain est la multiplication des espaces verts et des jardins publics, réservés aux promenades. Pas question de transférer le bruit de la rue dans ces espaces clos, adaptés plutôt à  des discussions discrètes et à  des lectures solitaires sur les bancs et les chaises qui sont le plus souvent payants. Les cris et les rixes y sont interdits bien évidemment. Comme l'écrit Restif de la Bretonne dans ses Nuits de Paris 1788-1794 : " Triste, effrayé de tout ce que j'avais entendu la nuit précédente et dans la journée, j'allai chercher une promenade tranquille.

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