Le bagne au féminin

Albert Londres disait à propos du bagne de Guyane, « Dante n'avait rien vu ». Le père du grand reportage a rencontré en 1923, Marie Bartête, la dernière survivante des deux mille femmes qui furent envoyées dans cet enfer parce qu'elles étaient récidivistes, même s'il s'agissait de délits mineurs. Ce roman reconstitue ce qu'elle a vécu, l'enfer du voyage, la violence institutionnalisée, la mesquinerie meurtrière d'une administration s'appuyant sur les pires criminels et couvrant leurs exactions, toute une machine à broyer les condamnées et les rares personnes, religieuses, médecins, qui voudraient faire quelque chose. C'est effrayant et prenant, passionnant et terrible, et remet au jour une page oubliée de l'histoire.

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