Laurent de Médicis, le prince protecteur
Avec l'avènement de la dynastie à la téte de la république florentine, les arts deviennent partie intégrante d'une stratégie de pouvoir. Léonard y fait ses premières armes.
Au XVe siècle, Florence compte un très grand nombre d'ateliers comme celui de Verrocchio. Ce sont à la fois des lieux de formation et d'apprentissage, de production et de vente. Dans la description qu'il fait de la ville en 1472, Benedetto Dei en dénombre 33 pour les orfèvres, 31 pour les peintres et 26 pour les sculpteurs. L'activité d'un si grand nombre de botteghe est stimulée par une forte demande des grandes familles du patriciat, au premier rang desquelles figurent les Médicis.