Louise Élisabeth Vigée-Lebrun : splendeur souveraine
Marie-Antoinette ne pouvait se voir en peinture, sauf si sa portraitiste attitrée siégeait derrière le chevalet. Une rétrospective de l'oeuvre lumineux de cette intime de la cour est à voir au Grand Palais à partir du 23 septembre.
En 1785, Marie-Antoinette incarne aux yeux du peuple la débauche et la frivolité obscène qui, pense-t-on, règnent à Versailles. Satires, pamphlets, libelles, parfois pornographiques, circulent sur le compte de la reine, qui dessinent une créature licencieuse, superficielle, indifférente aux souffrances de ses sujets. Il était temps d'en donner une autre image !