La vie d'un mot : "maudit"
" Maudits ", les rois capétiens le furent dit-on, par le dernier grand maître de l'ordre des Templiers, Jacques de Molay, qui a été jugé, condamné à étre brà»lé vif et qui lance cette admonestation alors que les flammes commencent à lécher les plis de sa robe. C'est ainsi que l'académicien français Maurice Druon nous raconte cet événement historique dans son chef-d'oeuvre Les Rois maudits.
Cet adjectif est le participe passé du verbe " maudire " qui vient du latin maledicere qui peut se traduire par : " dire du mal ".
Attention de ne pas le confondre avec " médire " qui est un verbe transitif indirect et qui s'emploie à propos d'une personne ; ne dit-on pas " médire de quelqu'un... " pour évoquer le fait de dire du mal de cette personne ? En le faisant, son auteur devient médisant.