La veillée d'armes

Le soulèvement, en mars 1793, de l'Ouest de la France contre le pouvoir révolutionnaire marque le début d'une guerre civile implacable, qui a fait quelque 150 000 victimes chez les Vendéens, et sur laquelle, durant deux siècles, l'Histoire officielle s'est efforcée de garder le silence. Explications...

En ce début 1793, la situation de la France révolutionnaire est précaire, les menaces extérieures inquiétantes. Certes, la canonnade de Valmy, le 20 septembre 1792, a conduit le duc de Brunswick, commandant les forces autrichiennes, à  se retirer, mais la Convention sait que ce n'est que partie remise. Le retour des beaux jours conduira à  la reprise immédiate de la guerre, et le gouvernement n'est pas sà»r de la gagner. En jetant, le 21 janvier 1793, à  l'Europe des rois, la téte de Louis XVI, la Révolution a fait contre elle une unanimité nouvelle, et suscité une coalition européenne.

Comment l'affronter avec les faibles moyens militaires dont elle dispose ? Désorganisée, privée de ses cadres traditionnels - les officiers majoritairement issus de la noblesse ont quitté le service -, noyautée par les tenants du nouvel ordre politique, l'armée ne paraît pas capable de combattre un ennemi puissant.

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