La tabatière

Le tabac à priser doit son succès en France à Catherine de Médicis, qui l'adopte comme médecine. On prise donc dans un premier temps pour se soigner, puis pour le plaisir.

L'utilisation de vapeurs végétales à effet narcotique en médecine ou dans le culte sacré est attestée dès l'Antiquité. Hérodote décrit l'inhalation de fumée de chanvre chez les Scythes. Pline l'Ancien conseille la fumée de plantes pour la toux, Plutarque mentionne la même habitude chez les Germains. C'est au lendemain de l'exploration de l'Amérique, au XVIe siècle, que le tabac parvient en Europe. Bartolomé de Las Casas, chroniqueur de la conquête des Indes occidentales, décrit les Indiens humant la fumée de rouleaux de feuilles sèches allumées. En dehors du culte et des cérémonies pratiques de guérison, ils les consomment comme un produit procurant agrément et plaisir. Les marins, qui affirment que fumer est bon pour la soif, la faim et apaise le cerveau par une douce ivresse, en rapportent l'usage en Europe. Le tabac s'y implante d'abord pour ses vertus médicinales. Ambroise Paré le prescrit. On dit qu'il guérit les migraines, les blessures, les ulcères.

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