La soutane contre le tablier

En froid dès le XVIIIe siècle, les deux camps se radicalisent lors des grands débats sur la laïcité et sur l'enseignement de la fin du XIXe et du début du XXe. Ce qui explique qu'il a fallu attendre 1983, pour que le droit canon ne menace plus d'excommunication les catholiques maçons.

L'Eglise veut précisément le contraire de ce que nous voulons. Il n'y a pas une seule loi que nous ayons votée, il n'en est pas une que nous nous préparions à voter, qui n'ait été formellement condamnée par les papes qui se sont succédé à Rome. » Celui qui écrit cela à la fin du XIXe siècle, Georges Clemenceau, n'est pas maçon. Mais la plupart de ses ministres le sont, et il appartient au parti radical qui se confond presque, alors, avec le Grand Orient de France, la principale obédience de l'époque. Le sentiment qu'il exprime est partagé par la quasi-totalité des maçons.

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