La société étouffée par la crise économique
Le krach de Wall Street de 1929 se répercute en Allemagne. Des banques font faillite en 1931. Près du tiers de la population active est au chômage en 1932. La consommation chute. Une aubaine pour les démagogues.
Au début des années 1930, la crise frappe une population allemande qui n'a pas oublié le traumatisme de l'hyperinflation de 1923. Le moindre fléchissement de l'économie - un chômage jamais inférieur à un million de personnes, une Bourse qui stagne dès 1927 - est saisi par les communistes et les nazis pour développer une propagande antilibérale et dénoncer l'emprise de l'étranger sur le pays. Ce pessimisme ne touche pas les capitaines d'industrie qui ne jurent que par le modèle américain et se réjouissent des énormes investissements étrangers. En 1929, General Motors rachète les usines Opel de Rüsselsheim. Dans le domaine de la chimie, IG Farben conclut des accords de coopération avec Standard Oil of New Jersey et avec Du Pont de Nemours pour la production de caoutchouc et d'essence synthétiques.