La rage, toujours et encore, malgré Pasteur
Il a suffit, à la fin de l'été, d'un cas de rage détecté dans le Sud-Ouest chez un chiot pour qu'une grande peur réveille l'Hexagone. Non sans raison il est vrai, puisque la rage reste, dans tous les cas, mortelle pour l'homme, une fois les symptômes déclarés. D'où la nécessité absolue d'identifier les personnes ayant été en contact avec l'animal.
Officiellement, la rage est éradiquée en France depuis mai 2001, mais elle provoque encore entre 30 000 et 50 000 décès par an dans le monde. Toujours en France, aucune transmission du virus à l'homme n'a été constatée depuis 1924, ce qui n'exclue pas les cas importés, une vingtaine en tout depuis 1970.