La racaille de la belle époque

Apaches parisiens, bandits d'Hazebrouck, chauffeurs de la Drôme... Les bandes font régner la terreur dans les villes et les campagnes. Tueurs en série, étrangers vagabonds, jeunes sans morale ni repères font la une des journaux. La sécurité devient un enjeu politique...

En ce début de XXe siècle, la France a peur : peur du crime, peur d'une criminalité qu'on lui dit sans précédent, peur de criminels de plus en plus nombreux. Une véritable « crise sécuritaire ». Bouleversée par la multiplication de récits anxiogènes et terrifiants dans une presse qui a « mis le sang à la une », l'opinion est convaincue que les temps n'ont jamais été aussi peu sûrs, l'Etat aussi impuissant face à une « armée du crime » qui mettrait les campagnes au pillage et terroriserait les villes.

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