La quéte des ancétres

La généalogie remporte un succès incomparable au Québec. Des dizaines de milliers de fervents s'adonnent à  leur passion pour l'arbre familial, navigant de bulletins paroissiaux en archives municipales.

A considérer le monde entier, c'est au Québec que la généalogie se porte le mieux. Et pour cause : registres d'état civil bien conservés par un clergé maniaque, petit bassin de population et dates précises de peuplement, la province constitue un réve de généalogiste. Réver à  leurs ancétres, c'est d'ailleurs ce que font plus de 30 000 Québécois dans au moins 38 associations de généalogie. Alors que bien longtemps dans le vieux monde, la tenue de l'arbre familial fut principalement un passe-temps de nanti, tous ces passionnés de lignée historique donnent à  la généalogie un petit air démocratique bien réjouissant. Descendants de gens modestes, d'hommes durs à  la peine et de maîtresses femmes, ils remontent leur filiation, navigant de bulletins paroissiaux en archives municipales pour découvrir comment l'histoire de leur famille s'est mélée à  celle du Québec.

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