La parole est à  la défense

A 89 ans, l'ancien chef de "l'Etat français" confie à  Me Isorni, son principal défenseur, le soin de le disculper devant la cour et devant l'Histoire. Après une brève intervention, l'accusé gardera le silence.

Si l'on en croit l'ouvrage Souffrance et mort du Maréchal publié par Me Isorni, qui sera son vrai défenseur, Philippe Pétain a, au cours de sa captivité, beaucoup réfléchi à  l'éventualité d'un procès et a préparé des notes sur quelques points qui semblent l'obséder depuis son séjour à  Sigmaringen. Deux thèmes dominent : d'une part, son attitude au moment du débarquement américain de 1942 en Afrique du Nord - " Aurais-je dà» partir ? " s'interroge-t-il - ; d'autre part, son comportement face à  la Résistance. Ce point le conduit à  préciser sa pensée : il n'est pas hostile à  la Résistance mais il est tenu par la convention d'armistice qui interdit - conformément au droit international - toute action contre les autorités occupantes. Une phrase domine : " J'ai toujours fait une distinction entre la résistance faite aux Allemands et ceux qui ont utilisé ce prétexte pour se livrer à  des crimes de droit commun.

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