La marquise de Sade : complice ou victime ?

Mariée à  l'écrivain le plus sulfureux du XVIIIe siècle, Renée Pélagie subit en silence les "débauches outrées" de son époux. Passion aveugle ou faiblesse coupable ?

Elle est rayonnante de bonheur, cette jeune mariée qui, le 17 mai 1763, descend les marches de l'église parisienne de Sainte-Marie-Madeleine. C'est avec ferveur qu'elle s'accroche au bras de son époux, le marquis Donatien de Sade : un parti inespéré pour les parents de Renée Pélagie de Launay de Montreuil. Ce nom dissimule mal la très récente noblesse de la famille de Launay dont la particule a été achetée par le grand-père de la mariée.

Les Sade, eux, sont d'authentiques aristocrates dont les origines remontent au XIIe siècle, mais dont le glorieux blason, singulièrement décrépi, a besoin d'étre redoré. D'où ce mariage concocté par le comte Jean Baptiste de Sade, père de Donatien, ébloui par la dot de la jeune Renée Pélagie. Bizarrement, cette union, de pure convenance, va entraîner le jeune couple dans une existence aventureuse riche en événements insolites.

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