Il est difficile, sinon impossible, de retrouver l'origine de certaines superstitions. Ce caractère intemporel renforce le pouvoir qu'on leur attribue et favorise leur transmission. Compte tenu de ces paramètres ne facilitant pas une étude raisonnée, Bernard Baudouin s'efforce, dans une première partie très intéressante, de replacer les superstitions dans l'Histoire. Il les relie aussi aux religions, mais frôle le hors-sujet lorsqu'il montre l'usage qui a parfois été fait de la crédulité par une Église jugée cynique, imposant ses propres fausses croyances, et transformée en instrument de pouvoir et d'asservissement. Après avoir souligné l'impact de ces dogmes sur l'individu et la collectivité, l'auteur liste par thèmes les superstitions les plus connues en précisant leur origine, leur contenu et leur signification.