La "Maçonnerie des Dames" entre en scène

A la fin des années 1990, la France récupère une importante somme d'archives maçonniques dérobées par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale, saisies ensuite par l'armée russe et conservées à Moscou. Des documents qui apportent un éclairage nouveau sur les prémices de la maçonnerie féminine.

Devenue apparente en Angleterre en 1717, la franc-maçonnerie se diffuse très rapidement sur le continent européen et dans les colonies. L'interdiction faite aux femmes d'y appartenir est, dès le début, battue en brèche : l'exclusion est en contradiction avec l'idéal d'égalité de l'époque. Un certain nombre de femmes sont donc « tout naturellement » associées à ce mouvement. Elles font leur la pratique maçonnique, elles l'adoptent.

Au XVIIIe siècle, tout comme la maçonnerie masculine, la maçonnerie féminine s'adresse à la haute aristocratie d'épée et de cour, à la haute bourgeoisie parlementaire, financière et commerciale, aux artistes connus, bref, aux personnes de haut rang et de haut mérite, influentes dans la bonne société et à l'autonomie financière non négligeable.

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