La même organisation à Paris qu'à Alger

Si elle trouve des sympathisants en métropole au sein de la droite nationaliste et poujadiste, l'organisation n'est pas soutenue par l'opinion publique qui rejette massivement le terrorisme.

Projetée depuis Alger, l'OAS-Métro, dite aussi Mission II, s'organise à partir de juin 1961 sous la houlette du capitaine Pierre Sergent, débarqué clandestinement en France. Comme l'OAS-Algérie, l'OAS-Métropole se subdivise en trois branches majeures : Action politique et propagande APP, Organisation des masses OM et Organisation renseignements et opérations ORO. Si elle est placée sous une direction militaire, commandée par le lieutenant Chadeyron, l'APP fait, surtout à l'origine, la part belle aux civils, notamment universitaires l'historien Raoul Girardet, le sociologue Jules Monnerot ou hommes de lettres Roland Laudenbach, patron des Editions de la Table ronde, les écrivains Jacques Perret ou Jacques Laurent acquis de longue date à la cause de l'Algérie française.

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