LA LIBERTÉ AU BOUT DES FUSILS

Exaspérées par les intransigeances britanniques et enhardies par leurs succès militaires sur les Français, les treize colonies rechignent de plus en plus à obéir. Et au printemps 1775, le point de non-retour est atteint...

Mardi 18 avril 1775. Il est presque minuit. Surgi des bois, un cavalier galope à bride abattue en direction de Concord, dans le Massachusetts. Voilà maintenant deux heures que Paul Revere, bravant mille périls, a quitté son atelier d'orfèvre de Boston pour prévenir ses compagnons de l'arrivée des troupes britanniques. « Les Tuniques rouges arrivent ! » crie-t-il sur son passage. L'alarme jette aussitôt l'effroi. Déjà, plusieurs messagers parcourent la campagne pour avertir les « Fils de la liberté » - ces rebelles gagnés à la cause de l'indépendance des treize colonies d'Amérique - de l'imminence du danger. À des kilomètres à la ronde, le bruit du tocsin rompt le silence de la nuit. N'écoutant que leur devoir, les insurgés se préparent à recevoir le choc de l'ennemi. Le lendemain, à Lexington et à Concord, ils parviennent à repousser le détachement venu s'emparer de leurs caches d'armes. Enhardis par ce double succès, ils obligent les soldats de Sa Majesté à battre en retraite.

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