La France isolée à l'extérieur, divisée à l'intérieur

Alors que la communauté internationale en appelle au droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, la France, sur le banc des accusés, s'embourbe dans une guerre qualifiée de coloniale. Entre Français d'Algérie et métropolitains, les intérêts divergent. Le divorce est consommé.

Le 21 avril 1961, lorsque le général de Gaulle commente devant le conseil des ministres le putsch qui vient d'avoir lieu à Alger, il le situe d'emblée dans une dimension réelle et dérisoire : « Ce qui est grave dans cette affaire, c'est qu'elle n'est pas sérieuse ! » Il précise sa pensée le dimanche suivant devant les caméras de télévision en dénonçant ces hommes qui ne voient le monde « qu'à travers leur frénésie ».

Ces deux remarques du Général induisent l'espace géographique et chronologique dans lequel s'inscrivent le putsch puis l'action de l'OAS : un monde limité à Alger, Constantine et Paris dont le coeur s'est arrêté de battre... avant 1940.

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