La Dame de Blackingham

On ne saurait faire meilleur compliment à un auteur de roman historique - américain de surcroît - que d'évoquer à son proposnotre « nationale » Chambre des dames de Jeanne Bourrin. Rien de commun pourtant entre le radieux XIIIe siècle parisien de cette dernière et l'Angleterre rurale du XIVe siècle en proieaux férocités de la noblesse, à l'avidité du clergé et aux tourmentes paysannes.Et pourtant on y pense, tant la dame de Blackingham et son bel enlumineur, plongés dans la sauvagerie des temps, transcendent leurs différences et leurs préjugés mutuels, pour composer, charnellement et spirituellement, des figures rayonnantes d'humanité, d'amour et d'espérance. Et l'on se prend à regretter l'infernal pouvoir de la romancière sur leur terrible destin. A recommander - ou à déconseiller - aux âmes sensibles. J. C.

[...]
Pour lire l’intégralité de cet article
EN REGARDANT LA PUBLICITÉ D'UNE MARQUE

Newsletter subscription form block

Inscrivez-vous à notre newsletter