La classe politique refuse les changements

Les sénateurs n'ont que faire des édits mettant fin aux combats de gladiateurs ou augmentant les impôts. Attachés à leurs privilèges, ils s'organisent en groupes de pression opposés à toute réforme.

En 393, un haut personnage écrit à l'un de ses amis pour l'informer que vingt-neuf prisonniers saxons, qui devaient combattre comme gladiateurs dans des spectacles qu'il prépare pour l'amphithéâtre du Colisée, viennent de se suicider. Invoquant l'exemple de Socrate pour garder son calme, il déclare ne plus se soucier de cette « bande, pire que Spartacus », et sollicite de son correspondant une faveur : que l'empereur veuille bien lui faire don de « bêtes africaines » en compensation de la perte qu'il vient de subir. Ce haut personnage n'est autre que Symmaque, membre du sénat de Rome qu'il a présidé pendant plusieurs années, riche propriétaire terrien et ardent défenseur des privilèges fiscaux dont bénéficient les membres de la haute assemblée ; par ailleurs, fin lettré, orateur et épistolier virtuose.

[...]
Pour lire l’intégralité de cet article
EN REGARDANT LA PUBLICITÉ D'UNE MARQUE

Newsletter subscription form block

Inscrivez-vous à notre newsletter