La citadelle de Rhodes
Ouvrage d'art dans toute sa splendeur, redoutable et impérissable, ventilé par de doux zéphyrs, il y flotte encore le rêve fabuleux des chevaliers de Saint-Jean.
Rhodes, ville dorienne, athénienne, lacédémonienne, macédonienne, romaine, byzantine, ottomane, italienne, allemande, anglaise puis de nouveau grecque. Autant de promesses d'exotisme et de cosmopolitisme, sur une terre irradiée de soleil, ventée par le meltem, tantôt berceur ou tempétueux, et secouée par la colère des dieux. Manquent cependant à cette histoire de quelque trois millénaires, deux petits siècles qui ont marqué plus qu'aucun autre la capitale du Dodécanèse, ceux de la domination de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, de 1306 à 1522. Pour le voyageur occidental arrivant sur l'île, la surprise est grande... de ne pas être surpris !