La beauté du corps dans l'Antiquité
L'incomparable Discobole de Myron - dont ne subsiste qu'une copie en marbre du IIe siècle apr. J.- C. - arme son bras pour un lancer de disque dont le vol idéal est suspendu depuis plus de deux mille ans ! Sous toutes les faces, il incarne l'idéal de la beauté masculine, en dépit d'une concurrence sévère. Il forme avec l'Aphrodite de Cnide, inspirée à Praxitèle par l'hétaïre Phryné, un couple à la beauté intemporelle. Autour d'eux, quelques-uns des plus beaux chefs-d'oeuvre du British Museum - bronzes, marbres, stèles, vases, bijoux - évoquent corps masculins et féminins dans tous leurs états : enfants et vieillards, nymphes et satyres, divinités et monstruosités, corps baignés, parés, désirant et exultant, et surtout corps en mouvement. Ceux des athlètes à Olympie, sanctuaire des Jeux et de l'exhibition des corps ; travaux d'Hercule et amazones guerrières ; danses et fêtes dionysiaques.